Il était une fois… un lieu-dit « La Morillière »

Vous avez dit « La Morillère » ?

 

Pourquoi ne pas avoir indiqué dans le dictionnaire que des morilles poussaient abondement au lieu-dit « La Morillère » ? Le mot n’existe pas ou il a été volontairement caché.

Il faut reconnaitre que ce champignon des menteurs qui devient noir à la cuisson incite à la discrétion. Il est difficile à trouver et certains prétendent en avoir récolté beaucoup pour se vanter ou pas du tout pour garder le secret de leur lieu de découverte.

Pourquoi alors avoir laissé penser que l’on peut trouver ces champignons à « La Morillère » ? Il pourrait s’agir d’une fausse piste d’un ramasseur de morilles farceur.

On sait cependant que les morilles apprécient les ravins, les haies forestières, les bois aérés et humides, les lisières ombragées, les vergers de vieux pommiers, le sol calcaire, ou détrempé.

Une énigme que les habitants de « La Morillère » ont peut-être résolu au printemps en oubliant de faire part de leur trouvaille culinaire.

 

 

Ce “billet” est une libre interprétation de son auteur.
Si vous avez une autre version, un autre imaginaire, si vous on en savez plus où si on vous a raconté une autre histoire, n’hésitez pas à nous l’envoyer en cliquant sur l’image ou sur le lien :


Ecrivez-nous – Mahéru (maheru.fr)

Nous nous ferons un plaisir de les partager.

Remerciements  à Didier Moizo pour sa précieuse contribution à l’élaboration de cette rubrique.