« Je suis né le 28 février 1962, à Saint-Valery-en-Caux, en Seine-Maritime.
J’ai vécu à Doudeville, dans la capitale du lin en plein centre du pays de Caux.
Mon père était technicien agricole à la chambre d’agriculture à Rouen et ma mère était fille d’agriculteur.
J’ai appris mon métier chez mon oncle exploitant vaches laitières et céréales. Personnellement j’ai toujours préféré la culture des céréales.
J’aurais aimé reprendre la ferme de mon oncle… Cela m’a été proposé quand j’avais 40 ans mais c’était trop tard !
Après le lycée agricole quelques petits emplois et l’année service militaire, j’ai fait une formation de technicien agricole près de Rouen.
A la suite de quoi j’ai été responsable d’une exploitation céréalière à la Ferrière au doyen à la ferme de la Grimonnière pendant 25 ans. Quand je suis arrivé les terres et la ferme étaient très mal entretenues. Quand nous avons quitté la Grimonnière, je pouvais être content de mon travail, j’ai bien fait progresser la ferme.
J’ai fait partie d’un « groupe de culture » du pays d’Ouche à l ’Aigle, groupe destiné aux agriculteurs qui souhaitent améliorer leurs techniques culturales en culture raisonnée.
Après 25 ans de bons et loyaux services, nous avons décidé de quitter l’exploitation, trop de harcèlement… Puis nous avons entrepris une nouvelle aventure ailleurs de façon indépendante en achetant à Mahéru un terrain avec une maison inhabitée depuis 30ans.
De 2007 à 2011 nous avons passé nos soirées et week-ends à reconstruire la maison pour pouvoir continuer les chambres d’hôtes, activité que nous exerçons depuis notre arrivée dans l’Orne en 1987.
Nous avons créé le jardin des violettes, la passion de ma femme à laquelle j’ai toujours adhéré étant moi-même fils et petits-fils de jardinières passionnées.
De 2011 à 2017 j’ai travaillé dans diverses exploitations agricoles, j’ai été arrêté pendant 2 ans par un souci de santé.
Depuis 2021 je travaille à mi-temps comme auto-entrepreneur sur des exploitations agricoles. L’autre mi-temps étant largement occupé par nos chambres d’hôtes et le jardin ».
Pourquoi Mahéru ?
« Nous avons cherché une maison pour créer à nouveau une maison d’hôte.
C’est à Mahéru que nous avons trouvé par hasard une maison à restaurer qui nous permettait de partir de rien pour créer : notre maison et notre jardin.
Nous avons compris que cette maison nous permettait de créer tout à notre image et notre plaisir c’est créer ! »
Ce que j’aime à Mahéru :
« Les paysages diversifiés »
Souhaits pour Mahéru :
« Créer des occasions de rencontre avec les habitants de Mahéru, soit par des rencontres à thèmes par exemple sur le jardin, l’organisation de randonnées …
On n’est pas obligé de prévoir des repas festifs abondants ! »
Portraits Mahusiens : « Si vous étiez… »
Un animal : « Un poney, c’est un animal cool tranquille.
Nous avons un poney : Nougat Nous l’avons adopté à la SPA, il y a 18 mois ». Notre précédent poney avait 30 ans »
Un arbre : « Un châtaigner, cet arbre a une odeur extraordinaire, il sent bon ».
Un personnage célèbre marquant :
« Bourvil, il habitait la région de mon enfance. Il était rigolo, j’aimais ses chansons, il faisait toujours le pitre. Ma mère, nous racontait de nombreuses histoires à son propos ».
Quel événement historique vous a marqué….
« En 1992, la guerre du golfe, j’avais 30 ans, j’ai eu peur d’être appelé comme soldat, on en entendait parler tous les jours et ce fut une période très stressante pour moi un jeune homme susceptible d’être mobilisé ».
Qu‘est-ce que vous aimez, quelles sont vos passions … :
« Le bricolage, j’aime surtout travailler le bois. J’adore son odeur, notamment quand on le rabote, et ça depuis toujours.
Enfant notre voisin était menuisier et il m’a fabriqué mon premier établi lorsque je n’avais que 10 ans »
Quels sont vos rêves, qu’auriez-vous aimé faire ou être ?
« Ma profession m’a toujours plu, ce que j’aime c’est bricoler. *
J’attends avec impatience ma retraite, pour avoir plus de temps pour mes petits-enfants.
Je veux être bien tous les jours, mener une vie cool tranquille, ne pas m’ennuyer ».