« Je suis né le 14 octobre 1969 à Châteaubriant en Loire Atlantique.
Mon père était mécanicien agricole et ma mère travaillait à la bibliothèque municipale.
Mes meilleurs souvenirs, nos dimanches sur les champs de courses de province, mon père et mon grand-père jouaient au tiercé tous les dimanches, c’était un rituel dans la famille!!
Nous avons arpenté tous les hippodromes du grand ouest, ce qui explique en partie ma passion pour le monde du cheval.
Je suis allé à Laval au lycée agricole pour passer un BTA, par chance dans ce lycée à l’époque il y avait une option hippologie/équitation. J’ai donc découvert le cheval à travers l’étude de l’hippologie et enfin pu apprendre à monter à cheval.
Tout cela était dispensé par un professeur très exigeant et rigoureux qui ne prenait pas beaucoup de gants pour parler à ses élèves, c‘était un ancien militaire de carrière…du fait, à la fin nous n’étions plus que trois à persévérer pour assister à ses cours !
A 16 ans, j’ai obtenu mes premiers diplômes en équitation et j’ai pu commencer à participer à mes premières épreuves de CSO.
A 20 ans, je suis parti à Soissons pour effectuer mon service militaire, j’ai voulu rentrer dans la cavalerie, mais c’était le début du conflit de la guerre du Golf, et je me suis retrouvé avec une affectation dans l’infanterie !
A la fin de mon service militaire, j’ai postulé auprès des haras nationaux pour être auxiliaire de monte. J’ai été embauché au Lion d’Angers, j’y suis resté 9 ans.
J’ai pu faire plusieurs formations en interne, maréchalerie, inséminateur, manipulateur d’échographe…
Pendant cette période, j’ai rencontré mon épouse Béatrice et ensemble nous avons eu 3 filles.
Les ex-Haras Nationaux dépendent du Ministère de l’Agriculture, nous étions fonctionnaires et nous avions des grades un peu comme à l’armée, il y avait toute une hiérarchie…
Au début de chaque printemps nous partions en station pour permettre aux éleveurs d’avoir des étalons à proximité.
C’est ainsi que les Haras Nationaux couvraient tout l’ensemble du territoire national pour l’étalonnage public.
En 2001, j’ai demandé ma mutation au Haras du Pin pour occuper le poste d’adjudant chef de dépôt, j’étais également chargé de la station pur sang.
En 2005, j’ai demandé un congé sans solde, et j’ai quitté la fonction publique pour travailler au service de Jean-Philippe Dubois à Aunou sur Orne.
Là aussi j’ai pu apprendre énormément en matière d’élevage.
Puis en 2019 j’ai eu l’opportunité d’entrer à La Louvière en tant que régisseur, c’est un poste plus administratif, plus dans la gestion du haras, c’est moins physique et c’est pour moi une très belle opportunité à 50 ans.
Cela fait deux ans et demi, et ma femme travaille avec moi en tant que secrétaire.
Le haras de la Louvière a toujours eu une bonne réputation en qualité d’élevage, et ceci grâce à mes prédécesseurs et à l’équipe déjà en place .
Aujourd’hui je travaille avec mon équipe pour ce même objectif, continuer de mettre en avant l’élevage de La Louvière et l’optimiser au mieux, nous cherchons toujours à atteindre l’excellence pour produire de futurs cracks, mais la route est longue et parfois semée d’embûches, il faut beaucoup d’humilité, car dans ce métier comme on dit, “on en apprend tous les jours…”
C’est un métier de passion, parfois difficile, surtout à la mauvaise saison, mais on a tellement de satisfactions quand on obtient de bons résultats, que l’on est prêt à resigner tout de suite ! »
Pourquoi Mahéru ?
« Le hasard professionnel»
Ce que j’aime à Mahéru :
« La sérénité, le calme, tout un bien-être au quotidien»
Souhaits pour Mahéru :
« Meilleur réseau mobile et internet ! »
Portraits Mahusiens : « Si vous étiez… »
Un animal: « Un aigle, pour les grands espaces et une formidable sensation de liberté…»
Un arbre: « Un châtaignier, il peut traverser les décennies et peut-être généreux »
Une saison: « L’automne, j’aime les couleurs, les odeurs, la nature s’endort doucement après nous avoir tant donné ! »
Une région: « La Bretagne, notamment le golf du Morbihan, bcp de bons souvenirs d’enfance ! »
Un personnage célèbre marquant :
« Nelson Mandela, prix Nobel de la Paix, un grand Homme !
« A travers mon métier, Jean-Pierre Dubois, c’est un précurseur dans le monde des courses. C’est un éleveur qui a su prendre des risques en matière d’élevage, il a marqué l’élevage du Trotteur Français du 20 siècle de son empreinte !
Jean Luc Lagardère également, a été un très grand éleveur de chevaux pur sang ! Quel événement historique vous a marqué »
Quel événement historique vous a marqué….
« Le passage à l’an 2000, on s’attendait ä ce qu’il se passe quelque chose, et puis rien. On appréhendait ! sensation étrange »
« Notre Dame de Paris sous les flammes, impressionnant et triste de voir un tel patrimoine historique se faire ravager de cette manière ! »
