Philippe …

« Je suis né en 1958, en région parisienne à Compiègne dans l’Oise.

Ma famille était du Nord, mon père était ingénieur dans les travaux publics et le hasard du travail l’a conduit à Compiègne, où je suis né.

Puis nous sommes partis à Rennes quand j’avais 2-3 ans. J’ai donc fait mon primaire en Bretagne.

Vers 13 ans, nous sommes partis au Mans où j’ai poursuivi mes études secondaires et supérieures.

J’aurais voulu faire agronomie et finalement je me suis rabattu sur les maths.

En parallèle de mes études, j’ai toujours fait beaucoup de musique, j’aime la batterie.

A une époque, j’allais une fois par semaine dans une école de batterie à Paris, l’école   « Dante Agostini » .

Je jouais dans des groupes au Mans tous styles de musique : Rock, Police, Steely Dan, Santana, Jazz Fusions, Funk…

Longtemps, j’ai hésité entre prof de musique et prof de maths !

En 1981/82, je suis parti à l’armée, j’ai été affecté dans une musique de l’armée de l’air à Chartres. J’en ai profité pour suivre des cours au conservatoire de Chartres. Après l’armée, pendant une année, j’ai été batteur dans un groupe d’Alençon crée par le chanteur Leslie Bitume.


Puis je me suis marié, et finalement j’ai eu l’opportunité de trouver une place de professeur de maths en tant que maître auxiliaire au collège Bignon à Mortagne-au-Perche. 2-3 ans après j’ai passé le CAPES, j’avais le choix entre le public et le privé. J’ai opté pour le privé. Un peu plus tard, j’ai passé l’agrégation.

Mon premier poste était à l’école Bignon de Mortagne au Perche. J’y suis resté de 1983 à 2000.

Ensuite, j’ai demandé ma mutation et depuis, j’enseigne à Saint-François de Sales à Alençon.

J’aime mon métier, j’aime le contact avec les élèves, j’aime les mathématiques et j’aime les enseigner. Le métier de professeur me procure une certaine liberté, les journées ne sont pas trop répétitives, il y a une grande part de travail à la maison.

Dommage qu’il y ait un vrai problème d’attractivité pour ce métier ! Le recrutement devient difficile et les résultats des élèves français aux tests PISA sont en baisse alors qu’autrefois la qualité de l’enseignement en France était reconnue.

Pendant une assez longue période, j’ai arrêté la musique : la vie, les enfants, le travail …. et il y a une vingtaine d’année, j’ai recommencé à jouer notamment au Jazz Café à Réveillon et depuis je pratique assez régulièrement ».

 

Pourquoi Mahéru ?
« Mahéru, le hasard des belles rencontres. En 2008, j’ai rencontré Lina qui avait des origines dans la région, elle était venue s’installer à Mahéru après une longue période de vie dans les Yvelines ».

 

Ce que j’aime à Mahéru :
« Les paysages, les prairies, les vaches, les arbres les chevaux, notre environnement ! »

 

Souhaits pour Mahéru :
« Si les chemins de randonnées pouvaient être entretenus et mieux balisés, le bonheur serait au rendez-vous.

 Pourquoi, ne pas créer un court de tennis ? j’ai été président du club de Bellême pendant un an ». 

 

Portraits Mahusiens : « Si vous étiez… »
Un animal : « Un poisson, une truite, je suis pêcheur. Le poisson est un bel animal, malin. Et puis j’adore les eaux vives. Malheureusement les rivières ne me plaisent plus ; on ne trouve plus de poissons sauvages. On a souvent à faire à des « lâcher de poissons », quel gâchis ».

Un arbre : « Un châtaignier, c’est l’arbre de mon enfance, il a un port magnifique, c’est un bel arbre ».

Une saison : « L’automne, pour les champignons ou le printemps, pour le jardin »

Une région : « La Bretagne, plus particulièrement Belle-Île-en-Mer, un cadre exceptionnel et encore bien préservé ».

 

Un personnage célèbre marquant :
« Alexandre Grothendieck :  mathématicien français, né à Berlin en 1928, un des plus importants du 20ème siècle. Il a été pacifiste et a eu une vie incroyable, passionnante.

Il a créé en 1969 un mouvement écologiste. C’est un personnage qui m’intéresse beaucoup.

Rescapé de la dernière guerre, son père était russe, juif, anarchiste dans les années 30 en Allemagne, sa mère allemande, d’origine hollandaise, protestante et également anarchiste. 

Ils se sont réfugiés en France, ou Alexandre a été scolarisé au Chambon-sur-Lignon.

Il est décédé en 2014 près de Saint Girons.

Un de ses livres que je recommande au passionné de maths « récoltes et semailles ».

 

Quel événement historique vous a marqué….
« Un évènement joyeux : la chute du mur de berlin en 1989. Un évènement triste : la guerre en Ukraine, le 11 septembre, nous vivons une période vraiment incertaine ! ».

 

Qu‘ est-ce que vous aimez, quelles sont vos passions …. :
« J’ai été passionné par la pêche à la mouche ; aujourd’hui, je me passionne pour la musique et la lecture. Et ce qui va étonner plus d’un : j’aime lire les mathématiques ».

 

Quels sont vos rêves, qu’auriez-vous aimé faire ou être ?
« J’aimerais que tout soit plus positif ! Que l’humanité soit plus raisonnable … »

 

Philippe Leblond
Philippe Leblond aujourd’hui