Virginie Goubert

« Je suis née à Mortagne-au-Perche, le 2 septembre 1977.
J’ai vécu toute mon enfance à Tourouvre, ou j’ai effectué mon primaire. En sixième, j’ai été scolarisé à Mortagne-au-Perche, au collège Bignon, faute de collège à Tourouvre.

Depuis l’âge de six ans, je voulais être coiffeuse. J’avais en ligne de mire ma tante, que j’adore et admire beaucoup. Ma tante était coiffeuse à Rémalard, j’allais souvent dans son salon durant mon enfance. Ma tante est un modèle pour moi : une belle femme, de style, qui gérait avec brio son salon !

En troisième, déterminée, j’ai entrepris une formation de coiffeuse à Alençon : 3 semaines en cours, 3 semaines en stage, je n’ai trouvé un maître de stage qu’à Nogent le Rotrou et à 15 ans j’étais dans un meublé, ravie au départ c’était quand même le grand saut dans l’indépendance. Ce logement était à 4 km du salon, et en hiver comme en été j’allais en vélo au salon. A l’époque la formation venait d’être passée à 3 ans, je l’ai tenté en candidat libre, après ma deuxième année et ce fût un succès.

Pour pouvoir s’installer en coiffure, il faut après le CAP, passer un BAC PRO.  J’ai suivi les cours à Chartres le lundi, le mardi et j’étais en stage à Nogent le Rotrou le jeudi, le vendredi, le samedi. Durant la formation, on acquiert des compétences en comptabilité, hygiène, soins des cheveux, maladie du cuir chevelu, risque toxique…

Après mon bac pro, j’ai été salarié 3 ans dans des petits salons, des chaînes, en ville, en campagne etc… j’ai fait des remplacements de congé de maternité, entre autres.

Mais mon idée, mon ambition, était de m’installer, avoir mon salon dans un petit village, un salon familial, convivial pas un grand salon de coiffure avec des salariés ! J’ai contacté la chambre des métiers pour trouver le salon de mes rêves, j’ai visité un salon à Aube, en Eure et Loir,  etc… aucun ne répondait à mes attentes.

A cette même période, mon oncle qui tenait l’auto-école à Moulins-la-Marche, m’a parlé d’un salon de coiffure, mais rien ne m’attirait vers Moulins et j’ai fait la sourde oreille. J’ai continué mes recherches, vaines… Têtue, j’ai finalement suivi les conseils de mon oncle et j’ai rendu visite à Josiane, qui souhaitait céder son salon.

Quand je suis entrée dans le salon, j’ai tout de suite été conquise, je me suis tout de suite projetée sur ce que je pourrais faire de ce salon. Après des démarches administratives, assez simple et rapide à l’époque, je me suis installée dans MON SALON en avril 2002. J’ai tout changé, le décor marqué par le temps, le fonctionnement …

En parallèle, j’ai trouvé une location à Soligny La Trappe, pour me loger ».

 

Comment et pourquoi Mahéru?
« Puis naturellement, nous avons eu envie d’acheter notre logement. Nous nous sommes orientés vers l’achat d’un terrain pour construire une maison, solution moins onéreuse qu’une maison à restaurer !
En arpentant la campagne, le hasard nous a conduit à Mahéru, où nous avons repéré un terrain à vendre. Et là, coup de foudre pour le lieu, l’environnement, en 3 semaines nous avions signé le terrain ! C’était là !

Donc en 2005, nous nous sommes projetés à Mahéru ».

 

Ce que j’aime à Mahéru :
« La campagne, les chevaux, la végétation séduisante, les tunnels de végétation quand on accède au lieu-dit ! je ne me voyais pas dans un lotissement ! Mahéru fût un bel hasard, à proximité du salon.
Chaque matin, quand je prends mon petit déjeuner je me réjouis de la campagne environnante, la famille de chevreuils qui passe devant mes fenêtres, les sangliers … je ne suis entourée que de vaches et de chevaux, le bonheur ! »

 

Souhaits pour Mahéru :
« Je suis entrée aux comités des fêtes, pour un seul objectif : faire perdurer le Trial en rose, pour contribuer à son organisation.  C’est mon souhait le plus cher.
C’est un moyen pour faire découvrir notre splendide campagne et faire une action concrète pour la lutte contre le cancer du sein ».

« J’aime la marche à pied, courir, et je suis désespérée par nos chemins mal accueillants, pas entretenus, pas balisés et souvent hantés par des chiens errants. J’en viens même à renoncer à des sorties ne me sentant pas en sécurité ! ».

« J’aimerais bien que nos chemins soient mieux balisés, sécurisés et entretenus et je suis prête à contribuer à cette amélioration ».

 

Portraits Mahusien « Si vous étiez … »
 Une saison :  «Le printemps, la lumière du jour douce, la nature se développe, se réveille ».
Une plante : « Un cactus, pour protéger mon jardin secret, ma famille ».
Un pays : « Les Etats-Unis, la Californie, ma sœur vit là-bas, la chaleur, le rêve américain, mais je n’y vivrais pas, je préfère ma campagne normande ».

 

Un personnage célèbre marquant … :
« Simone Veil pour sa lutte contre la discrimination des femmes, son combat pour la légalisation de l’IVG ».

 

Quel évènement historique vous a marqué … :
« Le 11 septembre, cela m’a traumatisé, j’étais chez moi je repassais et regardais sans voir la TV, et j’ai vu en direct la première tour en feu et le deuxième avion heurté le World Trade Center, moi qui ne suis pas une passionnée de la TV, j’ai été sidérée, je me suis assise et je suis restée devant le poste anéantie, par les gens piégés sur leur lieu de travail !
Quelle horreur et cela annonçait ce que nous allions subir ensuite en France ! C’est pour moi incompréhensible ».

 

Qu’est-ce que vous aimez, quelles sont vos passions … :
Un livre :  «Traverser l’Enfer et croire encore au Paradis   de Michelle Knight ».
La musique :  « La Soul, le Blues, tous types de musiques ».

 

Quels sont vos rêves, qu’auriez-vous aimé faire ou être ? :
« Ma première passion c’est mon travail, c’est ma satisfaction, le rêve de ma vie :  MON SALON !
Après les vacances, je suis contente de le retrouver ».

« J’aime le shopping, lire, la marche à pied, satisfaire les gens, le contact, discuter de tout de rien, mon rêve est atteint.
Au début, je voulais changer la tête des gens, aujourd’hui je ne veux plus les transformer, je souhaite juste qu’ils soient bien dans leur tête, dans leur peau et je m’adapte à eux.
La coupe de cheveux doit correspondre à leur look, leur personnalité ».

« Je suis heureuse au quotidien, j’aime ce que je suis, ce que je fais, j’ai la santé et une fille.
J’aimerais que les gens soient plus solidaires les uns envers les autres, plus de partage ».

 

Publié le 27 novembre 2021